Malgré quelques déboires, la date du 23 août reste bien cochée dans mon agenda. J’espère qu’il n’y aura plus de péripéties d’ici là ! Car le cheminement vers l’Echappée Belle est bien plus compliqué que prévu.
Je vous avais laissé avec un début de saison encourageant avec le Lyon Urban Trail. Cela venait valider la préparation de début de saison axée sur la vitesse, le travail de relance et le renforcement musculaire.
Le trail des 3 pucelles (23 km et 1 100 d+) devait marquer la transition avec un terrain un peu plus technique pour ensuite me lancer à l’assaut des plus longues distances. Avec en point d’orgue le trail de la Pastourelle dans le Cantal.
Une entorse de plus
Mais ce 28 avril ne restera pas dans mes meilleurs souvenirs ! J’étais pourtant entrain de réaliser une superbe course. Mais une faute de concentration dans la descente, un peu glissante, m’a valu une entorse de la cheville droite. Un triste air de déjà-vu. Adieu le week-end à la Pastourelle avec le Taillefer Trail Team.
Ce moment convivial, j’en aurais bien eu besoin après une première partie d’année en dent de scie au niveau du moral. Mais j’ai très vite positivé en me disant que j’avais encore le temps de bien me remettre pour faire un gros travail de volume.
Le trail de la dent de Crolles
Pour repartir de l’avant, ce fut simple : j’étais déjà inscrit au combiné du trail de la dent de Crolles KV (1000 d+) le 8 juin puis 42 km et 2 500 d+ le 9 juin. Pas question d’annuler l’inscription 😊 Mais pas question de se tromper d’objectif et de précipiter la reprise pour autant.
C’est avec donc peu d’entraînement mais de l’envie que je me suis aligné sur ce trail. Sans me donner à fond dans le KV, je me suis toutefois un peu fait violence pour générer un peu de fatigue pour le lendemain (25ème sur 80 en 54’24’’).
Le lendemain ce fut une toute autre histoire avec des conditions dantesques ! Pluie intermittente et descentes glissantes dans la boue au programme ! J’avais pris soin de strapper la cheville encore un peu fragile 6 semaines après l’entorse.
Je connus fort logiquement un coup de mou dans la seconde partie du parcours. Mais je gérai tranquillement en attendant que ça passe pour terminer plutôt bien (38ème sur 130 en 5h35).
Les difficultés de l’auto-motivation
Désormais, il n’y a plus trop de questions à se poser : il faut faire du volume. Les longues sorties en montagne j’aime ça alors je devrais y arriver ?
Mais le temps de ce milieu du mois de juin n’a vraiment pas été terrible. Et je ressens comme un manque d’énergie après une première partie d’année usante entre vie de famille et projets professionnels. Celles et ceux qui se lancent à leur compte et/ou ont des enfants en bas âge comprendront.
Je pensais que l’immensité du défi suffirait mais il n’en est rien. Je dois encore et toujours me requestionner sur mes motivations profondes et trouver des forces. Je sais que c’est avant tout dans la tête. Rien n’est jamais acquis.
Malgré ces turbulences, je n’ai jamais songé à jeter l’éponge croyez-moi. Après un week-end choc « caniculaire » (80 km et 5 000 d+ sur 3 jours), je crois que j’ai les idées plus claires. Sauf accident, je serai bien au départ de l’Echappée Belle pour vivre cette aventure hors du commun.
Mais l’idée de faire un break suit son chemin. Alors je vais tout faire pour vivre à fond ces dernières semaines et ne rien regretter.
Je partage tes hauts et tes bas. Pour moi pas de blessure mais des soucis de santé et un gros passage à vide qui s’en est suivi. Voici les pistes que j’essaie de mettre en pratique, peut-être que ça te donnera des idées :
– séances de visualisation de l’objectif,
– rabachage de l’objectif avec force et conviction (je fais ça quand je cours, je me dis que ça s’ancre mieux, lol). Par exemple : je termine le trail de l’échapée belle en pleine forme et avec grande satisfaction.
– nouveaux terrains de jeux
– s’organiser un petit week end plaisir à l’issu de l’objectif (perso la récompense, ça m’aide 😉
Bonne prépa et have fun !
Bonjour Elodie.
Tu as raison il faut s’accrocher.
Bonne idée de penser à une récompense et de me plonger dans l' »après ». Je crois que j’en ai vraiment besoin.
Bon courage.
Super classe la photo du trail de la dent de Crolles !
Moi perso avec mes hauts et mes bas, plutôt bas je dirais ^^, je me suis inscrit sur aucune course cette année. C’est vrai que c’est difficile de se motiver quand on a pas d’objectif mais finalement je commence à prendre goût à cette « liberté » de faire ce qu’on a envie de faire quand on veut le faire et tant pis pour la « gloire »! C’est certain que niveau moral ça fait du bien de réussir un objectif préparé depuis longtemps, du coup ma petite satisfaction personnelle c’est quand j’arrive à enchainer 3 ou 4 sorties sans bobo 🙂
J’espère pouvoir passer te saluer sur l’EB fin Aout 😉
Je ressens aussi cette envie de courir plus en mode « free »et de relâcher la pression. Je pense que je vais faire un bon break sur les compétitions après l’EB. Compliqué de tout concilier !
Et puis ça me donnera peut-être une motivation supplémentaire pour aller au bout de moi-même.
Avec plaisir pour te croiser j’espère qu’il fera un temps clément !