Récit du trail des petites Roches 2021

Je ne l’avais pas encore fait en plus de 10 ans de trail : chuter dès les premiers hectomètres ! C’est désormais chose faite. Mais cela ne m’a pas arrêté pour autant. Retour sur ce beau petit trail de 35 km et 2000 d+ avec ce petit récit.

Des conditions plutôt sympas

La météo est plutôt clémente en ce dimanche 14 novembre 2021. L’échauffement est l’occasion de profiter de la belle mer de nuage depuis Saint-Hilaire du Touvet. J’avais un peu peur du froid mais je valide rapidement mon choix de partir en short et t-shirt manches longues. Je m’échauffe tranquillement sans forcer. Je suis encore un peu endormi, je crois !

mer de nuages

Au tapis dès les premières minutes

Le départ est donné à 8h30. Je suis surpris par la rapidité du départ. Le chemin est assez rapidement technique avec des cailloux et des racines. En suivant un coureur sur un chemin relativement large, je ne prends pas la meilleure trajectoire et je tape sur un caillou.

J’ai le temps d’amortir ma chute. Mais le genou est touché et la hanche également. J’essaye de ne pas réfléchir et de me remettre dedans tout de suite.

Je ressens une vive douleur dans le genou mais c’est supportable. Je sais que ça va se calmer d’ici quelques minutes.

Du coup, je suis un peu fébrile en ce début de course faite de successions de montées et de descentes glissantes. Je manque plusieurs fois de me tordre la cheville et de tomber sur les fesses.

Mais je m’accroche pour rester dans le rythme. Je jette un coup d’œil à mon genou : il est en sang mais je n’ai pas trop le temps de m’en occuper.

On se calme !

Nous approchons tout doucement de l’heure de course et je me rends compte que je suis parti un peu vite. Je ralentis un peu et j’essaye de profiter du cadre ! Après quelques passages glissants, nous arrivons près d’une cascade, l’occasion de prendre une petite photo.

cascade

Nous attaquons ensuite la montée pour le col de Marcieu que je rejoins au bout d’1h18 de course. Je pointe à la 37ème place.

Des relances et encore des relances

Après avoir pris quelques bouts de bananes au ravitaillement, c’est parti pour la suite de la montée. J’ai enfin trouvé mon rythme. Mais je commence déjà à avoir mal aux jambes, je ne suis pas au bout de mes peines.

Le parcours commence à être plus descendant. Il faut être vigilant avec toutes ces feuilles mortes sur le chemin.Ça devient roulant mais je peine à relancer. Je me sens un peu moins bien mais je m’accroche. Je prends clairement moins le temps de lever les yeux.

Je commence à douter et je me demande si je ne suis pas dans un mauvais jour. Et ce genou qui me fait mal dans chaque portion descendante…

J’essaie de stopper ce flot de pensées incessantes qui me prennent de l’énergie mentale et je patiente le temps de retrouver un seconde souffle.

Un nouveau souffle pour la fin

Le souffle, je le reprends un peu en arrivant au deuxième ravitaillement au bout 3h de course et 23km 1600 d+. Je suis désormais 39ème.
Je décide alors de terminer la course avec le cocktail suivant : une flasque de coca (un peu dilué) et un tube de crème de marron.

Je ne sais pas si c’est lié à cette stratégie alimentaire pourtant douteuse mais je vais me sentir de mieux en mieux dans cette dernière partie toute en montagnes russes.

Je réussis à courir presque tout le long, excepté quelques courtes montées vraiment raides.Je rattrape quelques coureurs à l’approche de l’arrivée.
Mais j’ai quand même bien mal aux jambes !

Au final je termine 35ème/128 en 4h43. Je suis loin des meilleurs bien sûr et le niveau était vraiment élevé.

Je suis malgré tout satisfait de cette course étant données mes péripéties et ma forme du jour assez moyenne. Même si au fond de moi, je sais que j’aurais pu faire beaucoup mieux ! Mais quel plaisir d’enchaîner à nouveau les courses !

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