Découverte de la course nature

Qui n’a jamais ressenti une forme de lassitude de la course sur route ? Cela peut venir d’un objectif trop focalisé sur la performance, de l’oubli de prendre avant tout du plaisir à courir,… Pour fuir la routine, une bonne solution peut être de découvrir la course nature. Cela peut être ponctuel ou donner envie d’une rupture: quitter la route! Je vous livre ici mes premières expériences dont je garde un souvenir impérissable.

Durant le début de l’été 2009, je m’entraîne « au frais » avec mon club car il fait très chaud. Nous faisons notamment des fractionnés dans la forêt et cela change de la piste ça fait du bien. Je me dis alors: pourquoi ne pas trouver une course sur ce type de terrain cela doit bien exister?  J’apprends justement par mon club qu’il y a une course nature dans le Vercors au mois de juillet. Il s’agit de la foulée méaudraise. Méaudre est une commune de moyenne montagne située dans le massif du Vercors et fait partie du parc naturel régional du Vercors.
La course en question fait 12 kilomètres et environ 350 mètres de dénivelé positif. Je suis, comme à mon habitude, attiré par la nouveauté. Je décide donc de m’inscrire sans trop réfléchir davantage.
En lisant ces lignes, vous voyez que le mot « trail » n’apparaît encore. En effet, en 2009, une course au format court est plutôt qualifiée de course nature que de trail découverte.

Le plaisir retrouvé

Me voici arrivé le jour J, il fait un  temps idéal. Je me sens  dans mon élément et je prends un plaisir énorme. Je ne me sens pas prisonnier du chronomètre qui n’est pas très important. D’ailleurs, je ne me souviens plus de mon classement et de mon chronomètre ce jour-là! Mais je me souviens que ce n’était pas mal du tout et que j’avais bien envoyé dans la dernière descente.  Ma condition physique est bonne et mon entraînement du printemps paye enfin.
Cela illustre une autre finalité de l’entraînement : planifier un entraînement sérieux permet de prendre plus de plaisir le jour de la course et pas uniquement de viser un chrono. Cela se prête bien à la course nature avec un cadre sympathique et convivial. Vive la montagne!

course nature
La foulée méaudraise me relance mentalement et je continue mon entraînement estival en vue d’un autre objectif fin août: le tour du lac de Paladru. Cette course est certes sur route mais dans un cadre très sympathique. Cela correspond plus à mon profil de « puncheur » avec 14 kilomètres et un léger dénivelé.
Je ne me fixe pas d’objectif précis en terme de chrono. Là encore, le résultat et le plaisir sont au rendez-vous: je boucle les 14 kilomètres en 1 heure 1 minute et 45 secondes, ce qui est plutôt une belle performance pour un débutant.

Un deuxième contact avec la course nature

Suite à cette course, je prends le temps de récupérer une dizaine de jours début septembre. A la rentrée, je décide de reprendre la saison de football à 7 et l’entraînement en club de course à pied mi-septembre.  Je me dis en effet que je peux cumuler mes deux passions à condition de ne pas trop faire de compétitions.
En octobre, je participe à une nouvelle course nature: la Ronde du Furon à Lans-en-Vercors. La course fait  12 kilomètres et 300 mètres de dénivelé positif. Je prends un très grand plaisir pour cette nouvelle course nature grâce à une bonne fraîcheur physique. Je termine 79ème sur 168 participants en 58 minutes et 16 secondes, ce qui est anecdotique.

Après cette deuxième découverte de la course nature, je retourne néanmoins suivre l’entraînement de course sur route tout en ayant en tête de remettre ça l’été prochain.
Et vous, êtes-vous rebuté par la course en nature? Ou quel souvenir gardez-vous de votre première expérience ?

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