S’inscrire dans un club de course à pied

Quand on commence à courir, on est motivé et, avec un peu de chance, on trouve des partenaires avec qui progresser. Mais quand on veut franchir un cap et qu’on ne connaît pas suffisamment bien les bases de l’entraînement, on finira inévitablement par stagner dans sa progression. S’inscrire dans un club de course à pied peut alors être une bonne solution pour franchir un cap. Je vous explique ici mes débuts en club.

L’ami avec qui j’ai débuté la course à pied m’explique qu’il a une connaissance au sein d’un club. Il est décidé à s’inscrire dans un club de course à pied pour progresser et arrive à me convaincre facilement de le suivre en avril 2009. Je pense que cela va me permettre de progresser. Et puis je dois pouvoir cumuler avec le foot à 7 car la saison est quasiment terminée. Aussi, je me décide à prendre une licence auprès de la FFA (Fédération Française d’Athlétisme) auprès de l’ALE Echirolles.

Un entraînement plus structuré

Je vais donc désormais m’entraîner de manière plus encadrée, notamment à partir d’un plan d’entraînement construit par le coach du club. Au programme pour se préparer pour un 10 km: une séance de 200 m le mardi pour travailler la vitesse, une séance de 1000 m le jeudi pour travailler l’allure 10 km et une sortie d’endurance à faire de mon côté le week-end.

Pour mener à bien ce plan, j’entends pour la première fois parler de VMA qui signifie Vitesse Maximale Aérobie. Pour plus de détails sur la VMA, je vous invite à consulter mon article calculer sa VMA. La prise en compte de la VMA permet d’éviter notamment les surrégimes comme les sous-régimes pour optimiser les séances et leurs bénéfices. Vu que je ne connais pas ma VMA, je calibre mes entraînements un peu au feeling: l’idée étant de gérer pour respecter le nombre de série d’une séance (exemple: 2 séries de 6 fois 200 m). Forcément, je suis assez irrégulier car je découvre ce type d’entraînement. J’ai tendance à essayer de vouloir suivre des gens sûrement plus rapides que moi!

Avoir des jours et des heures d’entrainements fixés à l’avance structure ma semaine. Cela me change un peu de ma préparation pour mon premier 10 km même si je ne me prends pas trop la tête. Je précise qu’il m’est bien sûr arrivé de « sauter » certaines séances en raison de déplacements professionnels… ou de la paresse! Je ne prends donc pas cette nouvelle organisation comme une contrainte. Ce qui prend le dessus, c’est le plaisir de courir avec d’autres personnes du club de course à pied qui est très motivant. C’est sympa pour la progression de se soutenir moralement sur des séances de fractionnés qui font mal!

Une petite contre-performance

J’ai donc suivi un entraînement destiné à préparer un 10 km sans toutefois me fixer une échéance précise. Pour valider ma progression, je décide un peu au dernier moment de m’inscrire au 10 km d’Échirolles pour évaluer ma progression. Le jour J, je m’échauffe tranquillement une bonne vingtaine de minutes. Top départ c’est parti! Les conditions ne sont pas les mêmes qu’à Chambéry. Les participants sont plus nombreux, avec notamment quelques « stars » de la discipline, et le départ est très tassé. Du coup, je mets beaucoup de temps à boucler le premier kilomètre puis je commence à slalomer pour doubler. Je progresse de manière irrégulière et j’ai l’impression de ne jamais trouver le bon tempo. Ainsi, malgré un entraînement que pensais adéquat, je boucle le 10 km avec un temps très moyen de 44 minutes et 27 secondes. Je fais donc moins bien qu’à Chambéry. Mon mauvais départ n’explique pas tout.Une analyse de ce petit échec s’impose pour repartir de l’avant.

Il s’agit donc de ma première vraie déception de coureur sur route. Et vous quel souvenir en avez-vous? Qu’avez-vous fait pour rebondir?