Lyon Urban Trail 2017: mon compte-rendu du 23 km

Je me réveille à 6h du matin ce dimanche 2 avril après une courte nuit. Je suis peu dans le brouillard mais déjà heureux à l’idée d’aller me confronter au 23 km de ce Lyon Urban Trail et ses nombreuses marches.

Ce n’est pas le mauvais temps annoncé qui va casser ma motivation. En effet, je n’ai fait aucune compétition depuis le trail des templiers. Je suis bien décidé à m’éclater après une bonne préparation hivernale où j’ai bien travaillé le renforcement musculaire. Et puis, je vais devoir lever le pied dans quelques semaines pour remettre le nez dans les couches alors autant en profiter encore plus !

Après un léger petit déjeuner, je regarde à nouveau le profil de ce beau parcours et ses nombreuses montées assez courtes mais parfois très raides. Je me laisse aller au jeu d’une petite stratégie de course très simple : partir vite pour éviter d’être pris dans les bouchons de la descente de Fourvière, ralentir un peu après le premier ravitaillement pour avoir du jus pour la fin qui s’annonce assez rude.

Le principal inconnu c’est la gestion des escaliers que j’ai très peu pratiqué cet hiver. Si j’avais un peu mieux regardé le profil, je me serais davantage entraîné sur ce type de terrain mais tant pis !

Le choix de l’équipement

Je pars de chez mes parents à Villeurbanne pour prendre le métro, déjà en tenue de combat car je ne pourrai laisser mes affaires à personne une fois sur place. Mon dossard est déjà accroché à mon t-shirt Cimalp, parfaitement adapté à la météo fraîche. J’ai rajouté mes manchettes du Taillefer Trail Team, pour me tenir chaud. Enfin j’ai opté pour des longues chaussettes x-socks et mon short Salomon S-lab qui commence à se faire vieux.

Au niveau des chaussures, n’ayant pas de chaussures mixtes, j’ai opté pour mes Mizuno Wave Rider 18 malgré le terrain qui s’annonce glissant. Pas question de ruiner mes Saucony pour une course sur route 🙂

Un départ canon

Quelques gouttes accompagnent mon arrivée à 7h45 place des terreaux. Malgré un vieux journal que j’ai mis sous mon t-shirt, j’ai un peu froid et je me mets donc à l’échauffement en attendant Romain qui doit me rejoindre. Quelques accélérations pour finir. C’est bon je me sens prêt à partir !

Le départ est organisé par vagues de coureurs toutes les trois minutes et c’est là une excellente idée de l’organisation pour limiter les bouchons. Je me retrouve en tête de la deuxième vague.

C’est parti ! J’avale rapidement les 63 m de D+ de la montée de la grande côte pour rejoindre les derniers coureurs de la première vague dans la descente avant de traverser la Saône. C’est ensuite parti pour la longue montée à Fourvière et ses nombreuses marches. J’ai les jambes pour courir une bonne partie de la montée et me faire une place avant la descente. Je prends quand même le temps de jeter un œil à la belle vue panoramique sur Lyon mais il faudra revenir pour voir le Mont Blanc.

Lyon Urban trail

Je fais la descente à fond, je franchis généralement les marches deux par deux. Après un passage bucolique dans des parcs, nous approchons de la piste de la Serra. La descente est un peu glissante et il faut être concentré sur les appuis. La montée de cette piste de VTT est raide et boueuse. Je marche toute la montée en évitant de déraper pour ne pas perdre inutilement de l’énergie.

Fidèle à ma stratégie, je prends le temps de souffler et de me ravitailler après ce départ rapide. Je découvrirai après coup que je suis 86ème à ce moment-là au km 6,5! Si je l’avais su, je me serais sûrement pris au jeu du top 100.

Un peu de verdure et une petite frayeur

Nous abordons ensuite la partie la plus nature de l’épreuve, me rappelant aux bons souvenirs de mes sentiers ! Nous traversons le paisible parc de la Ceriseraie. Les descentes deviennent plus techniques avec le terrain glissant. Un petit passage boueux en dévers, un revêtement plus irrégulier, des marches… Ce parcours est vraiment varié et il faut rester concentré et ne surtout pas se crisper. Je me sens bien j’ai des jambes de feu.

Je sors de ma béatitude à cause d’un excité de la route qui passe à toute vitesse et frôle certains coureurs. Quel abruti ! Une montée très raide m’oblige à marcher d’un pas dynamique pour ne pas gaspiller inutilement de l’énergie. Il y a moins de marches désormais et nous alternons montée, descente un peu glissante et phase de relance sur du plat. Je glisse légèrement dans une descente vers le km 16 mais je me rattrape in extrémis sans avoir eu le temps d’avoir peur.

J’arrive ensuite au Fort de Montessuy pour le deuxième ravitaillement. Je remplis ma gourde et j’avale un gel énergétique en vue de la fin de parcours qui s’annonce corsée. Je suis à la 130ème place.

Du soutien dans un final de costaud

Après quelques descentes, je rejoins rapidement les quais de la Saône où il faut une nouvelle fois relancer. Pour la première fois, j’ai un peu de mal à envoyer et je n’insiste pas pour ne pas me griller en vue des dernières ascensions.

J’aborde le dernier enchaînement de montées d’escaliers raides avec l’impatience de voir mes supporters venus à ma rencontre. Et soudain, j’aperçois mes parents, ma femme et mon petit bonhomme avec sa capuche qui encourage tous les coureurs. Il me voit au dernier moment !

supporter Lyon Urban Trail

La fin est un peu longue avec la descente dans un parking puis la remontée dans la foulée ! Il reste quelques marches à gravir par ci par là. Mais je trouve les ressources pour accélérer à l’approche de la place des Terreaux et je finis dans un bon état de fraîcheur en 129ème position sur 1356 après 2h18 minutes et 6 secondes d’effort.

Au final, j’ai trouvé le tracé de ce Lyon Urban Trail superbe et l’organisation au top ! Pourquoi pas le 35 km une prochaine fois ?

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