Lyon Urban Trail 2018: le pied!

Je revenais en terrain connu ce dimanche 1er avril. Il s’agissait en effet de ma deuxième participation au Lyon Urban Trail après ma très belle expérience de l’an passé. C’est avec beaucoup d’excitation et de sérénité que j’abordais ce parcours de 23 km et 1000 m de D+ légèrement modifié par rapport à l’an passé.

Le temps s’annonce plutôt bon malgré la fraîcheur matinale en ce dimanche de Pâques. Je décide donc d’opter pour un short et un t-shirt manches longues. Une gourde de 0,5 litre et 3 gels énergétiques constitueront ma réserve de ravitaillement.

Après avoir pris un solide petit déjeuner, c’est parti pour la place des Terreaux. Après un rapide échauffement, je me rends sur la ligne de départ 30 minutes avant le début des festivités. Je souhaite en effet m’élancer dans le wagon de tête parmi les 1153 participants (enfin il s’agit du nombre exact de finishers) pour pouvoir prendre la première vague et rester à l’avant de la course.

Il s’agit de mon premier dossard depuis la Saintélyon. Après une grosse préparation hivernale, j’ai vraiment hâte de me tester sur ce parcours casse-patte. Mon état d’esprit est simple: me concentrer sur ma course, sur le plaisir d’être là et essayer de donner du rythme constamment. Et on verra bien le résultat!

Concentré dès le départ

Ça part très très vite! Au bout de 200 mètres ma montre affiche 17km/h. Je décide de calmer un peu le jeu dès la première montée sous le tunnel de Croix Rousse pour ne pas griller les réserves dont j’aurai bien besoin plus tard.

Je me fais un peu doubler mais je ne m’affole pas. Je n’ai pas encore tout à fait trouvé mon rythme mais je prends le temps d’apprécier le passage dans le vieux Lyon et à proximité de Fourvière.

C’est alors que nous rejoignons les coureurs du 35 km partis 1h avant nous. Je les repère à leur dossard rouge. Cela me sera utile pour ne pas faiblir: je dois logiquement aller plus vite qu’eux!

lyon urban trail 2018

J’ai désormais des bonnes sensations lorsque la route s’élève et surtout j’arrive de mieux en mieux à relancer sur les replats. La machine est en route et je suis totalement concentré sur mon effort. Je commence à envoyer un peu plus dans les descentes, gravissant les marches deux par deux à pleine vitesse.

Nous rejoignons les quais de la Saône et le premier ravitaillement. Je décide de prendre uniquement un de mes propres gels ainsi qu’un verre d’eau. Malheureusement, je perds une vingtaine de secondes à enlever le plastique autour de l’ouverture du gel…

Cela ne m’empêche pas de repartir de plus belle et ça n’a pas cassé mon rythme. Après 8km et 310m de D+, tout va bien: je suis en 44ème position en 38 minutes et 15s.

Un peu de nature

La deuxième partie de la course passe très vite et est très agréable. Je retrouve une bonne partie du parcours de l’an dernier avec le parc de la Ceriseraie et quelques passages en nature.

Quelques portions de descentes légèrement techniques et glissantes permettent de donner un peu de technicité au parcours. Et la terrible montée de Caluire fait mal au jambes!

Les relances à plat commencent également à être un peu plus difficiles et il faut se concentrer pour ne pas se relâcher! En regardant ma montre, je commence à comprendre que je suis en route pour une belle performance alors pas question de faiblir!

J’ai quand même besoin de ralentir quelques secondes à proximité du Fort de Montessuy pour le deuxième ravitaillement. Je bois un verre d’eau et j’avale un nouveau gel énergétique avant de défier les terribles escaliers de la fin de parcours!

Toujours aussi terribles escaliers

J’ai un peu de mal à retrouver le rythme après le 2ème ravitaillement mais je suis patient. Je me prépare psychologiquement à me mettre dans la rouge pour cette fin de parcours. Au final, les escaliers sont toujours aussi terribles, je ne sais plus trop comment les prendre: deux par deux en marchant, un par un en trottinant… bref j’alterne et je donne tout. Les cuisses comment à sérieusement chauffer, le cardio monte dans les derniers escaliers…mais j’ai toujours la force de relancer sur les replats.

Nous arrivons dans le dernier kilomètre et je vois mon pote Romain venu m’encourage. A proximité du métro, j’entends également la voix de ma femme qui m’appelle… Et oui elle vient d’arriver et je suis en avance sur mes prévisions.

Galvanisé, je termine en trombe. Je passe la ligne et je suis tout étonné de voir qu’il y a très peu de monde au ravitaillement d’après course.

Forcément, je suis 29ème en 1h 55, une belle performance pour moi!

6 commentaires à propos de “Lyon Urban Trail 2018: le pied!”

    • Merci! Oui ça fait +100 en un an et c’est de plus en plus dur de grapiller!
      Ce n’était pas tout à fait le même parcours, moins de marches sur la première partie. Mais beaucoup de similitudes!

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