UT4M Challenge, le trail des Alpes où la magie s’est produit

Cela fait déjà plus de deux mois que je n’ai pas pris le temps d’écrire sur ce blog ! Il faut dire que j’ai été très occupé. Mais ça valait le coup d’attendre, croyez-moi. Car je vais vous raconter la formidable aventure que je viens de vivre : l’UT4M Challenge. Suivez-moi dans les beaux massifs autour de Grenoble.

L’UT4M Challenge c’est quoi ?

Avant de commencer mon récit de l’UT4M Challenge, je vais quand même vous présenter cette course pour ceux qui ne connaissent pas.
Il s’agit d’un trail de 4 étapes :
– 1er jour : UT4M40 Vercors, 40km et plus de 2500 m+
– 2e jour : UT4M40 Oisans, 48km et 4500 m+
– 3e jour : UT4M40 Belledonne, 40km et plus de 2500m+
– 4e jour : UT4M40 Chartreuse, 40km et plus de 2500m+

Il existe la version Xtrem, la plus difficile selon moi, qui consiste à réaliser le trail d’une seule traite. Mais j’ai préféré ce format par étapes, pour continuer tranquillement ma progression vers les distances « reines » de l’ultra trail.

La préparation

Vous vous imaginez bien qu’une telle course demande un peu d’entraînement, quand même 😉 Alors je ne pouvais pas démarrer ce récit sans y revenir pour mieux vous immerger dans mon monde.

La préparation a démarré dès l’hiver où je me suis focalisé sur un travail de vitesse, des séances de qualité et de renforcement musculaire sans faire trop tôt du volume. Ce bon travail hivernal, structuré par un plan d’entraînement, a été validé par une belle performance au Lyon Urban Trail.

Et puis je me suis ensuite lancé sur des profils plus montagneux pour me rapprocher du profil de la course et pour me faire plaisir ! Cette transition a été symbolisée par la très « verticale » Skyrace des Matheysins puis le Glandass Trail.

A partir de ce moment-là, j’ai décidé de sortir d’un plan d’entraînement précis. J’ai bien sûr respecter des grands principes mais j’ai voulu me sentir libre.

J’ai enchaîné de nombreuses randonnées à intensité modérée. Et surtout, j’ai travaillé une bonne partie du mois de juillet en tant qu’animateur trail dans la station des Arcs, ce qui m’a permis de faire une bonne dose de volume et parfois de l’entraînement bi-quotidien !

Mais surtout, j’ai vécu une très belle expérience : co-encadrer une reconnaissance du mythique UTMB ! Ce qui m’a permis de faire au passage un magnifique week-end choc.

Bref, fin juillet, tout semble donc réuni pour aborder sereinement cet UT4M.

Les inquiétudes de la dernière ligne droite

Oui mais il y a un « mais ». Début août, il m’est impossible de courir et nous sommes à 25 jours du départ.

Que s’est-il passé ? Lors de la fin de la 2ème étape de la reconnaissance de l’UTMB, un gros caillou a violemment tapé sur la malléole interne de ma cheville droite.

Sur le coup, la douleur est supportable. Et le lendemain, je n’y pense même plus même si une petite gêne apparaît au fur et à mesure de la journée.

Mais le dernier jour, la douleur va se réveiller. Dès les premières foulées, je me dis que ça va être l’enfer toute la journée.

Heureusement nous sommes à allure cool avec des pauses régulières. Mais je fais quand même 46 km et 2775 d+ avec une douleur permanente et une cheville qui gonfle, qui gonfle.

reco UTMB

Il s’agit d’une grosse contusion, restons calme….

Après quelques jours de repos, je fais quelques courtes sorties VTT sans douleur puis je retente la course à pied. Je fais une belle séance à 1000 d+ puis 1000 d- à bloc pour casser de la fibre 16 jours avant le jour J. La douleur est faible, ouf !

Et puis 11 jours avant le départ, la douleur revient lors d’une banale sortie avec du fractionné. Je suis obligé d’écourter et le moral est en berne. Je laisse passer quelques jours et je fais des footings très courts sans redéclencher la douleur. Je croise les doigts.

Mais pour couronner le tout, voilà qu’un rhume fait son apparition quelques jours avant le départ de la première étape ! Les dernières nuits avant le départ sont donc un peu difficiles.

Je n’arrive donc pas dans les meilleures dispositions sur la première étape. Mais un élément me rassure : je connais parfaitement une bonne partie du tracé ! On se raccroche à ce qu’on peut.

1ère étape : le Vercors pour me rassurer

Je connais donc une bonne partie de cette étape qui part de ma commune de résidence : Seyssins. Je vais démarrer l’aventure en passant par les chemins où j’ai vraiment débuté le trail il y a quelques années.

Ces chemins nous mèneront jusqu’au Moucherotte (1901 m), un des premiers sommets réalisés à mon arrivée à Grenoble. Je rallierai ensuite le pic Saint Michel pour redescendre au col de l’Arc.

Il faudra ensuite faire chauffer les cuisses pour la longue descente raide jusqu’à Saint Paul de Varces pour ensuite attaquer la dernière montée avant de redescendre sur Vif, lieu d’arrivée de cette première étape.

départ UT4M Challenge

Nous prenons le départ à 8h ce jeudi 23 août en compagnie des participants au 20 km et 40 km Vercors, ce qui fait plus de 1000 coureurs au départ. Nous sommes 498 « challengers » à prendre le départ de cette fabuleuse aventure.

Je prends un départ très prudent, à l’écoute de mes sensations. La montée est très progressive et permet de courir régulièrement.

Je croise rapidement Vinvin du Taillefer Trail Team venu encourager la bande!

Je prends bien le temps de m’alimenter au premier ravitaillement à Saint-Nizier-du-Moucherotte après la montée du tremplin.

Ensuite nous attaquons donc les 700 m de dénivelé, raides, qui nous séparent du Moucherotte. Je connais parfaitement cette montée et je décide de hausser un peu le rythme pour aller profiter au plus vite de la magnifique vue qui s’offre à nous au sommet !

Il m’a fallu 2h30 pour réaliser 14 km et 1700 d+. Et il est déjà temps de se focaliser sur la belle traversée, majoritairement sur les crêtes, qui va nous mener au deuxième ravitaillement où m’attendent femme et enfants !

Je suis un peu pris dans mes pensées et je me remémore ce parcours réalisé avec mon pote Romain à l’occasion d’une reconnaissance de l’Ultra Trail du Vercors l’année dernière. Je n’avais pas pu aller au bout le jour J en raison de conditions de course incroyables.

C’est donc à allure modérée que je réalise la descente avant le ravitaillement où ma femme m’attend et mes fils courent vers moi 😍 .

ravaito Lans en Vercors

Je suis bien, je suis frais, ma cheville me laisse tranquille. Bon je dois souvent déboucher mon nez mais ça pourrait être pire.

La montée au Pic Saint Michel (500 d+) démarre doucement puis devient de plus en plus difficile. J’ai un léger coup de mou. Mais je commence à penser à la longue descente, parfois technique, qui s’annonce.

Je souhaite être raisonnable mais je veux la réaliser à mon rythme alors j’accélère pour doubler les « troupeaux ».

La descente est effectivement très longue (1600 d- sur 6,5 km). Je l’attaque très fort puis je décide de lever le pied pour ne pas trop entamer les fibres de mes cuisses pour la suite. La chaleur commence à se faire sentir.

A l’arrivée à Saint Paul de Varce, je plonge ma tête dans la fontaine et ça fait du bien !
Il me faudra ensuite un peu plus de 30 minutes pour gravir la dernière difficulté du jour : la montagne d’Uriol.

Je mets un peu de rythme dans la dernière descente puis je lève le pied dans les derniers hectomètres avant l’arrivée sur Vif. En effet, l’étape certainement la plus difficile nous attend le lendemain !

J’ai malgré tout attrapé un petit coup de chaud et je ne suis pas mécontent que la météo se rafraîchisse dans les prochains jours.

👍 J’ai mis 6h02 pour cette première étape et je suis 84ème.

2ème étape : l’Oisans pour voir ce que j’ai dans les tripes

La deuxième étape s’annonce la plus difficile avec ses 48 km et 3 500 m de D+. Surtout elle comporte une longue montée au milieu du parcours : la montée au pas de la Vache, qui s’annonce rude.

Je prends donc un départ prudent pour rallier le col de la Chal, première difficulté du jour, en un plus d’1h30. Les conditions sont plus fraîches que la veille, l’ambiance est brumeuse mais ce n’est pas pour me déplaire, moi qui ne suis pas adepte des grosses chaleurs.

La descente sur le lac de Laffrey est assez tranquille et j’arrive au premier ravitaillement dans un bon état de fraîcheur. Cela fait 2h que nous sommes partis et nous avons parcouru 14km et un plus de 1000 d+. Je prends le temps d’admirer le lac de Laffrey, ça fait longtemps que je ne m’y suis pas baigné !

Mais pas le temps de trop traîner (enfin juste le temps de faire un selfie), il faut maintenant rallier la Morte avant d’attaquer LA difficulté du jour.

Lac de Laffrey

Cette partie de transition est assez roulante et nous faisons face à un brouillard de plus en plus persistant. J’arrive donc au deuxième ravitaillement après 25 km et 1800 d+ parcourus. Le plus dur mais aussi le plus beau va désormais commencer.

Qu’elle va être longue cette montée au pas de la Vache avec ses 1000 d+ avalés sur 4,5 km ! Tout va bien au début. Je fais un bout de chemin avec Emilien du Taillefer Trail team qui est aligné sur le 48km. Puis je commence à coincer dans la deuxième partie. Ce sera mon plus gros coup de mou lors de cet UT4M Challenge.

Je m’accroche au rythme d’autres challengers avec qui je discute pour trouver le temps moins long mais les moments de silence sont de plus en en plus fréquents ! J’ai pour la première fois une furieuse envie de dormir mêlée à un début d’hypoglycémie, je pense.

Je regarde fréquemment ma montre pour voir le d+ qu’il reste…Je me dis alors que je vais sortir l’arme absolu une fois arrivé au pas : mon gel énergétique à base de caféine !

Et c’est ce que je vais prendre le temps de faire une fois arrivé au pas de la Vache ! Je m’accorde un répit en marchant au début de la descente et je me sens rapidement mieux.

Elle est technique cette descente le long des crêtes ! Mais le cadre est aussi magnifique, quel dommage que le brouillard nous empêche d’en profiter !

Nous passons le lac de Brouffier pour rejoindre la fin de la descente, glissante et technique, qui nous fera rejoindre la route.

Je connais bien cette partie, réalisé dans le cadre d’une boucle permettant de rejoindre le Taillefer.

De retour en forme, j’appuie un peu dans cette descente puis sur la partie, un peu en montagnes russes, qui nous fait rejoindre le lac de Poursollet, siège du 3ème ravitaillement.

Je suis bien, le plus dur est passé et je connais parfaitement la dernière petite difficulté de la journée qui nous mènera au dernier ravitaillement avant d’entamer la très longue descente sur Rioupéroux.

plateau des lacs Taillefer

C’est raide, dans les cailloux mais je tiens le rythme. Nous arrivons sur le plateau des lacs. Le cadre est normalement somptueux mais ce satané brouillard, toujours aussi tenace, nous en prive (la photo ci-dessus avait été pris à l’occasion d’une randonnée en août 2016).

Le dernier ravitaillement passé, il est temps d’attaquer la longue et raide descente vers Rioupéroux. Je me fais un peu plaisir tout en gardant dans un coin de la tête l’étape du lendemain : Belledonne.

Arrivée Rioupéroux

Je relâche une nouvelle fois dans les derniers hectomètres et j’arrive plutôt frais en compagnie de mon fils Nicolas venu m’accueillir à l’arrivée avec ma femme.

Un peu plus tard, je croise Axel du Taillefer Trail Team qui a réalisé une belle course (sur un jour et parti 30 minutes plus tard). Il revient bien en forme après une longue blessure.

👍 J’en suis à 85km et 6000 d+ pour 14h15 de course en 2 jours. Signe de ma forme ascendante, je suis passé 75ème.

3ème étape : Belledonne pour se lâcher

Je n’ai pas envie de passer l’ensemble de ce challenge à être dans la gestion juste pour terminer la course. Ma cheville tient, le rhume va mieux, les jambes sont là. Je veux me faire encore plus plaisir en me lâchant davantage. C’est dans cet état d’esprit que j’aborde cette belle étape de Belledonne.

Après une petite boucle d’échauffement pour limiter les bouchons, nous attaquons d’entrée le kilomètre vertical nous menant au plateau de l’Arselle. Nous allons prendre 1000d+ en à peine plus de 3 km ! Cette montée se passe bien, je prends même le temps de discuter avec d’autres challengers.

Puis je relance fort sur le replat menant au premier ravitaillement. Les jambes sont là, la journée s’annonce bonne ! Je croise Thomas Hansen du Taillefer Trail Team, qui est venu en reconnaissance de l’Echappée Belle.

KV Chamrousse

Le seul point négatif est le brouillard qui va encore nous priver d’une belle vue sur les paysages magnifiques en Belledonne. Il fait froid, le vent commence à souffler, il est temps de sortir rapidement le coupe-vent pour la première fois lors de cet UT4M challenge !

Lors de cette journée, je ne vais quasiment jamais être seul entre coureurs de l’UT4M Master, de l’UT4M 40 Belledonne et Xtrem 160. Sympa !

Malgré les conditions dantesques, il y a beaucoup de monde venu nous encourager à proximité du ravitaillement de la croix de Chamrousse. Mais c’est un peu la cohue au ravitaillement alors je décide de simplement remplir ma gourde pour ne pas perdre mon bon rythme.

Je croise Fabien qui est nettement devant moi sur les deux premiers jours et qui a l’air en forme. ça confirme que je suis bien ! Nous partagerons pas mal de kilomètres ensemble sur ces 2 jours.

La partie suivante, passant par les lacs Robert et menant jusqu’au refuge de la Pra, est pour moi un des plus beaux passages de cet UT4M. De la caillasse, de la montée, des replats, des descentes glissantes, du brouillard… on y est, un vrai trail de montagne !

Le refuge de la Pra est déjà là après 3h45 de course, 20km et 2100 d+ sur des chemins souvent techniques. (La photo ci-dessous n’est hélas pas contractuelle mais c’est le genre de vue qu’on aurait pu avoir🤣 😃 )

Plus qu’une montée à faire : le grand Colon. Elle n’a l’air de rien sur le profil mais elle est raide et difficile. Je croise un coureur de l’Xtrem, que je connais via les réseaux sociaux sous le nom de casquette verte, en quête d’un deuxième souffle.

Et je réalise la montée en compagnie de coureurs du 40 Belledonne.

Ouf, nous y sommes ! La vue commence à se dégager au sommet ! Le plus dur mais aussi le plus beau est fait. Il reste surtout de la descente mais tout de même 21 km en tout ! J’aborde le début de cette descente que je connais bien sur un gros rythme puis je diminue petit à petit le rythme.

Un coureur du 40 km chute juste devant moi, heureusement sans gravité, et je l’aide à faire passer la crampe qui vient de se déclencher. C’est à mon tour de me déconcentrer quelque peu.

Je me perds dans mes pensées sur la longue piste forestière en faux plat descendant qui mène jusqu’au parking des 4 chemins.

Peut-être étais-je entrain de penser au triste évènement du 10 octobre 2015 ? Et patatras, je me prends les pieds dans le tapis sur une des portions les plus faciles, heureusement sans gravité !

UT4M Belledonne

Je me reconcentre pour rejoindre le ravitaillement de Freydière. Il reste 8km de descente et 6 km de plat. La suite se passe tranquillement, je garde un bon rythme dans la longue et plutôt régulière descente.

Mais je veux garder des cuisses pour bien finir sur le plat. Les bâtons me sont de plus en plus utiles pour amortir les chocs dans les descentes.

Je suis heureux de trouver de la pastèque au dernier ravitaillement. Est-ce le secret de ma grande forme pour finir ? En effet, j’avale les 6 km de plat très facilement même s’ils me paraissent interminables.

💪 J’ai vaincu Belledonne haut la main ! J’en suis à 21h de course, j’ai parcouru 127 km et 8 500 d+. Je suis passé 65ème après cette belle journée !

4ème étape : la Chartreuse pour finir l’UT4M Challenge en apothéose

Les jambes commencent à être lourdes surtout après ma longue épopée de la veille. Ma seule crainte est désormais la blessure, notamment à un mollet qui commence à sérieusement tirer. Alors je vais prendre, comme d’habitude, un départ prudent pour cette dernière étape.

Et ça attaque fort sur le faux plat montant qui va assez vite devenir une montée parfois raide ! Il y quelques bouchons avec les rescapés (les héros même) de l’Xtrem 160. Mais qu’importe j’aurai tout le temps d’accélérer plus tard.

Une fois bien échauffé, les sensations sont à nouveau très bonnes comme la veille. Je vais pouvoir la savourer cette dernière étape. En plus, le temps est magnifique et je vais avoir des supporters en chemin alors que demander de plus ?

Chamechaude

La montée à Chamechaude n’est qu’une formalité. Je reste toutefois concentré : ça souffle dans la courte mais raide montée au col de l’Eimeindras alors je sors le coupe-vent. La suite de la montée est « minérale », la vue sur la vallée est parfaite, j’avance à bon rythme… la plénitude quoi !

Et pour couronner le tout, j’ai la joie de voir mes parents venus à ma rencontre dans la descente (dans laquelle il faut toutefois rester attentif pour ne pas tomber). Je peux sereinement attaquer la longue traversée qui va nous mener au Sappey-en-Chartreuse.

Les cuisses font mal dans les descentes mais elles sont coriaces alors je garde un bon tempo.

J’ai l’agréable surprise de voir des amis en compagnie de ma femme et mes fils au ravitaillement. Il ne peut plus rien m’arriver, je vais le faire !

Mais je ne traîne pas trop pour ne pas perdre le rythme et venir à bout de la dernière grosse montée de cet UT4M : la montée au fort du Saint Eynard. C’est dans cette montée que j’avais un peu coincé lors de l’UT4M Chartreuse en 2015 alors je veux prendre ma revanche !

Et c’est le cas. Après un peu plus de 3h30 de course, nous avons fait 30km et 2400 d+. Autant dire que la fin est proche.

Fort Saint Eynard

La descente sur le col de Vence est en plus roulante et agréable et je suis très vite au dernier ravitaillement de cet UT4M Challenge.

La montée modérée jusqu’au Rachais se fera en mode marche rapide avec bâtons puis je suis prêt pour attaquer la descente finale vers Grenoble !
Je la connais bien cette descente mais elle va être longue !

Je commence à comprendre que la fin est proche et je ressens d’intenses émotions. Mais il faut rester attentif jusqu’au bout pour ne pas chuter comme cette féminine du 40 que je viens de rattraper. Tout va bien elle finira la course.

Une fois la Bastille passée je commence à me mettre en roue libre. Je ne relance pas trop sur les 2 derniers kilomètres de plat, comme si je voulais une nouvelle fois finir frais. J’aperçois le musée de Grenoble, l’arche d’arrivée est proche… mon fils m’attend et me bat au sprint !

arrivée UT4M Challenge

🤩  Ça y est 169 km et 11 000 m de d+ vaincus en 4 jours, 27h de course cumulés ! Je finis 59ème sur 413 classés.

Quelle expérience exceptionnelle !

Pour finir en beauté ce récit de l’UT4M Challenge 2018, je vous invite à regarder la vidéo ci-dessous (pensez à activer le son).

8 commentaires à propos de “UT4M Challenge, le trail des Alpes où la magie s’est produit”

  1. Quelle montée en puissance ! Bravo ! Bizarre cette attitude inconsciente de gérer comme s’il y avait un 5e jour, bonne continuation dans ta montée vers la distance reine

    • Merci Jonathan. Et une nouvelle fois bravo pour ta course aussi. Sans ton petit « égarement » dans l’Oisans, le top 30 était là. Mais ça m’a permis de te croiser! D’ailleurs je viens de me souvenir que je t’ai croisé une leffe à la main alors que j’en finissais le dernier jour

      Oui j’ai l’habitude de tout donner sur les courses mais là j’en ai gardé un peu. Je crois que cela a tout simplement suffi à mon plaisir…mais que j’avais aussi déjà dans un coin de ma tête l’enchaînement avec ma prépa pour le Grand trail des templiers!!

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